Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ramen ta Quenelle        ラメンタケネール
24 septembre 2013

Kyôto, la force tranquille

Je suis allé à Kyôto Vendredi dernier.

Kyôto, voyage dans le temps et retour au pays

 

              Aujourd'hui c'était Kyôto, ville aux mille merveilles anciennes mais qui m'a également ramené vers les côtes françaises (enfin l'administration plutôt).

 

              En effet, la raison première de mon déplacement jusqu'ici était de m'inscrire au consulat, ce qui est plutôt important ici car ils checkent personnellement si on est encore vivants et en bonne santé après un tremblement de terre, violent typhon, tsunami, …

              Pour y aller, easy, je prends la hankyu railway proche de chez moi, vais jusqu'à Juso (dernière station avant Umeda, donc près du centre), et je continue ici sur ma Hankyu. En effet, pour aller dans les grandes villes proches d'Osaka, pas forcément besoin de passer par la Japan railway, les compagnies privées vont parfois jusqu'ici, et en plus pas trop cher. Depuis chez moi, ce sera 450 yen pour aller jusqu'en plein coeur de Kyôto, soit à peu près 3,5 euros. Paradoxalement, pour allez dans le quartier littoral d'Osaka, j'en aurai eu au moins pour 5,5 euros. Le voyage prend 1h20 du fait d'arrêts dans de nombreuses stations, je n'ai qu'un semi express.

 

              Arrivé là bas avec un semblant de plan en main je remonte la rivière par les berges, passe à coté d'un vieux gué, rencontre de nombreux oiseaux, … Je suis assez étonné car la canalisation de la rivière semble avoir été faite en pierres jointes, à l'ancienne. Ça vaudrait le coup de savoir quel âge elle a.

              Bref, me voilà arrivé au consulat qui n'est en fait qu'un bureau dans l'institut franco-japonais du Kansai. L'unique employé m'informe qu'ils sont trop chargés de boulot pour me prendre comme ça, il faut que je télécharge le formulaire et que je lui envoie par la poste. Vu les piles de documents sur son bureau je veux bien le croire. Ou alors c'est qu'il est vraiment borde***** (allons pas devant les enfants...!).

              Pour clôre cette histoire, quand je rentre le soir, je télécharge le fameux dossier à la fac et là what the fuck!!! He men, ils veulent la moitié des papiers qui existent sur moi. Genre, qu'est ce que tu veux faire de mon attestation de recensement?!? Tu as déjà mon passeport, ma carte d'identité et la certif d'étudiant, je le suis forcément, recensé. Il veut deux photos en mode passeport, et d'autres choses … En fait c'est pas étonnant en soit, mais après avoir tâté de la formalité administrative japonaise où seule ma carte de résident suffit, ça fait pas pareil.

 

              Bon, ensuite je pars un peu dans Kyôto. Je n'ai pas vraiment géré cette visite, c'est plus un tour de repérage. Le centre ville a le parfum d'Osaka, ce n'est pas vraiment joli, voire moche. On sent plus la ville pratique.

              Or, Kyôto est un véritable centre culturel et patrimonial. En effet, elle a été ville de l'empereur de l'époque Heian jusqu'à l'époque Meiji (soit d'environ 794 à 1868 si mes souvenirs d'histoire du Japon sont intacts), ce qui signifie qu'elle a connu l'empereur fort, puis même l'empereur réduit à une marionnette pour les services religieux.

              Je dis ville de l'empereur et non captitale impériale car l'empereur n'a pas toujours tenu les rênes du pays. Les Shogun, chefs des armées (le terme signifie généralissime) qui dirigeaient effectivement le pays, ont eu de nombreuses capitales selon les familles dirigeantes qui faisaient généralement de leur ville d'origine leur capitale. Il y avait donc une nouvelle capitale politique tandis que la capitale officielle et culturelle demeurait Kyôto.

                            En 1602, le Shogun Tokugawa fait de la ville d'Edo sa capitale.

                            Quelques siècles plus tard, en 1868, après la restauration Meiji l'empereur va s'installer à Edo, cette ville est renommée Tôkyô.

 

                            Bon, je vous ferai un truc plus carré sur l'Histoire, mais une autre fois.

             Malgré tout, Kyôto est parfois vraiment très belle et ce car elle a été épargnée par les bombardements de la seconde guerre mondiale.

              En effet, les villes japonaises étaient principalement faites en bois et le napalm ayant particulièrement été mis au point par les américains à la fin de la seconde guerre mondiale, des villes comme Tôkyô ou encore Osaka ont été réduites en cendres. Kyôto a bénéficié de son total manque d'intérêt stratégique et a été préservée (grâce aussi au plaidoyer de Vadim Eliseef auprès du Président Eisenhower).

 

              J'ai alors avancé un peu à l'aveuglette dans l'est de la ville, en suivant à moitié mon guide qui, traitant de tout le Japon, n'est pas archi détaillé, d'autre part un plan google maps pas folichon et de ma troisième moitié qui ne me délaisse jamais, mon flair - nan jdéconne j'en ai pas pour découvrir des coins nouveaux, mais ça fait vieux détective des années 50, alors je mens.

                 Le sud-est et l'ouest sont les coins à voir. Je suis déjà du côté du soleil levant, je reste par là.

 

              Je tombe au Heian-jingu, un sanctuaire shintô à l'effigie du palais impérial de l'époque Heian (794-1185).

              On peut, dans les fontaines disposées à l'entrée, se rincer les mains avec les louches en bambou (et se les sécher avec la fameuse petite serviette que tout le monde a sur soi).

              Les couleurs des "prêtres" sont le blanc pour les hommes et le blanc et rouge pour les femmes. Au moment où j'arrive on célèbre un mariage, habillé à l'ancienne dans de magnifiques kimono. On peut voir de loin la cérémonie qui se déroule dans un bâtiment duquel on doit se tenir un peut éloigné et que l'on ne peut prendre en photo. Je ne reste pas bien longtemps car bien sûr ils se parlent en japonais, et ce n'est pas non plus super funky.

              Je décide de visiter le jardin autour du temple. Là c'est coup de coeur. Je ne peux pas en dire plus si ce n'est que j'étais bien speed en rentrant car la chaleur était insoutenable et d'avoir loosé le consulat ça m'embêtait comme il faut. Et là, ba zou, détente, toute de suite. Ambiance super apaisante et vraiment magnifique. Je me suis même arrêté un peu pour dessiner une des lanternes de pierre.

              Pour retourner à la gare, je suis passé dans un quartier pleins de temples magnifiques et qui sont les plus célèbres de Kyoto car immenses et en hauteur, ils offrent donc de jolies vues sur la ville. Le coin mériterait de rester plus mais je suis vraiment fatigué, écrasé par la chaleur, et je voudrais rentrer pas trop tard pour pouvoir me faire un virement de sous (enfin!). En plus, il faut payer pour voir les temples, pas très cher, mais suffisamment pour vouloir être bien frais et vraiment profiter de la visite.

 

              Honnêtement, je pense que les temples font un peu vitrine, genre on les a vu une fois, c'est beau, on a de jolies photos qui font bien Japon-comme-on l'imagine-avec-ses-samouraïs-et-tout, mais c'est blindé de touristes, un peu répétitif et il faudrait plus d'explications parce qu'on ne sait pas bien ce qu'on fait dans ces salles ou dans celles ci...

              Mais ce parc, wow, ce parc... La prochaine fois je me fais aussi l'immense parc impérial au centre de Kyôto. Parce que là, il y a moins à voir, mais on y resterait des années.

              Et ça a l'avantage d'être aussi Japon-comme-on l'imagine-avec-ses-samouraïs-et-tout.

 

 

artfichier_750576_2732430_201309240431635

artfichier_750576_2732432_201309240440193

artfichier_750576_2732433_201309240443172

artfichier_750576_2732434_201309240445742

artfichier_750576_2732440_201309240513469

artfichier_750576_2732442_20130924052290

artfichier_750576_2732443_201309240525360

artfichier_750576_2732444_201309240530797

artfichier_750576_2732445_201309240536670

artfichier_750576_2732446_201309240538915

artfichier_750576_2732447_201309240541475

artfichier_750576_2732448_201309240548260

artfichier_750576_2732449_20130924055124

artfichier_750576_2732489_201309241022997

artfichier_750576_2732490_201309241027844

artfichier_750576_2732491_201309241033718

artfichier_750576_2732492_20130924103737

artfichier_750576_2732510_201309241216678

artfichier_750576_2732511_201309241221258

artfichier_750576_2732512_201309241231153

artfichier_750576_2732455_201309240617920

artfichier_750576_2732456_201309240620663

artfichier_750576_2732457_201309240627954

artfichier_750576_2732458_201309240631118

artfichier_750576_2732459_201309240638882

artfichier_750576_2732463_201309240659263

artfichier_750576_2732465_201309240803806

artfichier_750576_2732468_201309240817245

artfichier_750576_2732470_201309240828749

artfichier_750576_2732472_201309240834391

artfichier_750576_2732475_201309240904796

artfichier_750576_2732476_201309240917126

artfichier_750576_2732477_201309240921666

artfichier_750576_2732478_201309240923273

artfichier_750576_2732479_201309240926725

artfichier_750576_2732480_2013092409330

artfichier_750576_2732481_201309240938106

artfichier_750576_2732482_201309240942170

artfichier_750576_2732483_201309240951843

artfichier_750576_2732484_20130924095577

artfichier_750576_2732485_20130924095883

artfichier_750576_2732486_201309241009155

artfichier_750576_2732487_201309241014206

artfichier_750576_2732488_201309241017722

artfichier_750576_2732489_201309241022997

artfichier_750576_2732490_201309241027844

artfichier_750576_2732491_201309241033718

artfichier_750576_2732492_20130924103737

artfichier_750576_2732493_201309241041624

artfichier_750576_2732494_201309241048960

artfichier_750576_2732495_201309241110748

artfichier_750576_2732496_201309241110801

artfichier_750576_2732497_201309241115956

artfichier_750576_2732498_201309241121806

artfichier_750576_2732499_201309241124946

artfichier_750576_2732501_201309241132700

artfichier_750576_2732502_201309241144843

artfichier_750576_2732503_201309241147585

artfichier_750576_2732504_201309241153516

artfichier_750576_2732505_201309241157301

artfichier_750576_2732507_201309241204184

artfichier_750576_2732508_201309241207775

artfichier_750576_2732509_201309241209743

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité