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Ramen ta Quenelle        ラメンタケネール
27 avril 2014

Divagations d'un cokinou en souffrance (mais qui va bien quand même!)

Les vacances sont passées, mes invités aussi, l'occasion de reprendre ces pages pour raconter de nouveau des trucs.

Petit mot tout d'abord sur les cerisiers, récemment en fleur, fleurs que l'on appelle "Sakura" (en fait Sakura désigne autant le cerisier que la fleur si recherchée), la période est appelée "Hanami" "花見" (ce qui veut littéralement dire "Regarder les fleurs", et qui désigne tout autant la période que l'activité préférée des japonais à ce moment : sortir pour pique-niquer sous les toits végétaux tout de blanc vêtus). J'ai eu beaucoup de demandes ici et là pour des photos... Je me dois de refroidir ces ardeurs visuelles, tout simplement parce que je n'en ai pris que très peu et que très honnêtement (et de manière tout à faire subjective je dois le dire), à part drainer plus de touristes qu'à l'accoutumée, on ne peut pas vraiment dire que ce soit "ze moment". Et pourtant si.

Bon reprenons un minimum d'objectivité en précisant d'emblée ceci : Je ne suis pas très fleur, enfin pas du tout, à part peut être les orchidées. Donc forcément les cerisiers tout blancs ça m'a un peu laissé de marbre... Après je peux comprendre que certains soient emballés par l'idée, dans ce cas c'est en effet une bonne période, surtout d'un point de vue climatique (ni trop froid, ni trop chaud, perfect timing quand on sait que déjà maintenant je commence à rôtir), pour venir au Japon.

Sinon, si vous être un vrai obsédé de Sakura, faites donc un tour dans les petites vallées ardéchoises aussi sympathiques que charmantes à la même époque et vous aurez de ces petites fleurs blanches légèrement rosées jusqu'à satiété.

En bref, pour les amoureux de fleurs c'est le bonheur, pour les autres disons que c'est un plus graphique indéniable mais pas non plus essentiel (et oui Nara est belle en hiver aussi).

 

Après ces brèves de comptoir floral passons à la partie narcissique de la bête. Parlons de moi. Le deuxième semestre vient à peine de se commencer et je peux déjà compter avec précision le temps qu'il me reste. 13 semaines.

Borde... de B.... à Q... de Chiot.... . (!!!)

C'est court, ne nous mentons pas. Non c'est long. Enfin oui c'est court. Replaçons cela en perspective, hier à peine je cherchais un appart'... C'était pas hier? Ahh... Merde.

Bref aperçu de mon activité cérébrale du moment

Hé oui, la vérité est là, j'ai déjà fait les bons deux tiers de mon séjour. La fin sera surtout consacrée aux cours et à la préparation (intensive!) d'un gros examen de japonais à la fin de l'année. Sinon je commence à préparer vite fait mon retour, pas en détail, en gros, mais bon n'étant pas en résidence étudiante j'ai beeeaucoup de choses à gérer (vente de mes meubles, fin des contrats d'électricité, ...), et je préfère ne pas être pris de cours, l'emploi du temps étant sec. En effet, il faudra que je règle tout ça en même temps que la fin des cours, faisant le dernier jour ma dernière présentation de japonais, et encore, je dois sécher deux séances de droit pour prendre l'avion initialement prévu. Donc le fait est que je ne peux me permettre des débordements de ci de là, il faut que ce soit bien calé sinon c'est la crise. Surtout qu'à peine rentré je replonge tout de suite dans les inscriptions à la fac et, passé deux semaines de vacances (à peine) tranquilles, il me faudra reprendre les révisions, puis les cours.

Donc en bref la fin va arriver vite, et je n'aurai que peu l'occasion de m'en rendre compte. L'objectif va donc être de vivre encore et encore ce pays. Certes peu de grands voyages (certainement un Week end Tôkyô et un pour Matsue et désert du Tottori) mais beaucoup d'Izakaya (bar/restaurant à la japonaise), beaucoup de Karaoke, beaucoup de japonais (à parler, pas à manger), des activités avec les collègues, ... Bref la jouer à la nippone encore quelques mois avant de reprendre la french touch et de payer le moindre sushi le prix de trois plombages.

En parlant de Sushi tient j'ai maintenant mes habitudes dans un Sushiya (restaurant de sushi) à Umeda , le meilleur que j'ai trouvé, un peu cher mais ça vaut le coup, surtout que j'ai maintenant mon cuisinier attitré avec qui je papotte, qui me kiff à tel point qu'il insiste pour faire lui même la caisse quand je m'en vais (alors que normalement le Sushiyasan reste toujours derrière le comptoir).

Je le fais triper d'autant plus que devant une liste complète et exhaustive (pléonasme mon amour) de Nigiri et Maki, je me contente à chaque fois de Maguro (thon rouge) et Zukemaguro (thon rouge mariné dans de la sauce soja). Je ne vous explique pas la tête qu'il a fait quand je lui ai dit que je ne mange pas de produits de la mer mis à part du thon. héhéhé.

M'enfin pour comprendre le coup du cuisinier il faut que je vous parle des vrais Sushiya. Le vrai sushiya n'est tout d'abord pas celui avec plaque TOURNANTE (kaitensushi) - sisi vous savez, ces trucs trèèès à la mode dans l'hexagone, où les sushi se trimballent en tournant et vous saisissez celui que vous souhaitez. Comprenons nous, celui-ci aussi est un Sushiya, mais qui manque cruellement de charme, bien que ses bas prix attirent toute sortes de nuées étudiantes. Nan, dans le vrai Sushiya (comprendre l'authentique), on s'assoit au comptoir avec une longue feuille de bambou devant soi sur laquelle sont disposées des lamelles de gingembre. Il vous faudra ensuite "hurler" (ou simplement adresser, ça suffit) le sushi de votre choix (en général Nigiri -poisson sur riz- ou Maki -roulé) au sympathique cuisinier -Sushiyasan- qui est en face de vous. Et si comme moi vous en avez trouvé un mec cool qui a un peu de temps, bah vous papotez, c'est aussi simple que cela. Et c'est toujours un bon moment.

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