Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ramen ta Quenelle        ラメンタケネール
7 novembre 2013

Ishigaki, parlons en!

Ça y est, j'ai quelques minutes de temps libre bien que je sois en théorie également fort contraint par une fort importante présentation de japonais et de fortes prévisions de sorties pour un weekend qui s'annonce des plus chargés entre Kyôto again, Osaka en découverte, et peut être même un peu de shopping. Affaire à suivre.

Tout d'abord POUR LES PHOTOS, veuillez cliquer sur le lien de la colonne de droite appelé album Ishigaki. Il n'y en a pas beaucoup mais c'est une sélection qui donne une bonne idée.

Là n'est, en effet, pas le sujet puisque j'écris pour parler d'Ishigaki, du côté de Taiwan.

Tout a commencé jeudi soir dernier. L'avion étant à 7h vendredi matin et l'aéroport du Kansai très très loin, il était très difficile de se contenter du premier train de banlieue pour aller là-bas. Du coup on s'est calé dans le centre dans un bar bien sympa jusqu'à 3 heures du matin pour prendre le premier bus puis arrivée à l'aéroport vers 4h30. Les autres ont dormis, moi je le sentais pas, je l'ai un peu regretté ensuite ^^

Avion classique, c'est Peach airlines, l'Easy jet japonais. Différence majeure : l'avion est mauve.

Après trois heures de vol, intenses et épiques, nous voilà à destination. Et là, le premier truc qui fait mal c'est d'être en pantalon quand il fait 27 degrés dehors et bien humide en surplus. On prend un bus pour rallier Ishigaki (qui est aussi le nom de la ville principale de l'île) où l'on mange avant d'aller à Kabira, tout petit coin plein nord où se trouve notre guest house.

Cette dernière est tenue par Gon, un coréen fort sympathique, et sa dame. Ils ont une maison avec leurs deux enfants sur le terrain de laquelle se trouve également une énorme maison qui comprend salon, chambres et dortoir, une autre petite maison et deux mobile-home (la grande maison est la grise sur les photos).

Bien que le temps soit maussade on va voir Kabira-bay, juste à 10 minutes à pied, très joli coin avec des îles largement accessibles (bien que ce soit dangereux du fait du trafic maritime). On rencontre des bernard-l'hermite transgéniques et gros comme ma main.

 

A partir de là on va louer une voiture. Les jours suivants seront donc consacrés à la découverte de l'île, de ses nombreuses plages (avec malheureusement trop de corail qui fait grand mal aux pieds), de ses plaines mais également de ses forêts. L'eau est très largement baignable et l'on ne s'en privera pas d'ailleurs, se faisant comme règle implicite d'y passer au moins tous les matins et tous les soirs, voire un peu au milieu!

Dondon nous rejoint le dimanche et on continue d'arpenter l'île, on passe du phare tout au Nord aux plages turquoises du Sud. Selon les endroits on se croirait vraiment dans la jungle amazonienne ou en pleine Ecosse. 

A chaque estuaire il y a une mangrove toujours très jolie et accessible à marée basse. C'est dans l'une de celles-ci que j'ai pu photographier cette espèce de poisson dont les nageoires avant ont évolué comme des pattes et qui (je vous l'assure!!!) sont capables de sauter sur une distance d'un mètre (ils font 8 cm à tout casser) et peuvent marcher. Pour plus d'info sur le Periophtalmus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Periophthalmus

Le lundi les copains sont allé faire de la plongée, je préférais faire de la rando, finalement il a plu, j'ai fait de la grammaire japonaise. La rando a donc été programmée au lendemain, sur le mont Omoto, le plus haut de l'île (avec 523 mètres). C'est vraiment easy, mais l'humidité ambiante ne contribue pas à faire de ça un moment super agréable. Bon après on court à l'océan se rafraîchir un coup.

On voulait également aller sur Iriomote, une autre île assez proche sur laquelle on pourrait plus parcourir la jungle et passer par des rivières, ... Le prix de l'excursion nous en a cependant dissuadé ^^.

 

Agrémentez le tout avec beaucoup de rencontres (il y a plein de gens qui passent par la guest house, même si on est en saison creuse), beaucoup de bière (Orion, bière d'Okinawa) et de ramen (la seule grande spécialité culinaire d'Ishigaki est son boeuf dont le prix Exorbitant (!) ne nous a pas invité à la découverte) et vous aurez une bonne idée de l'ambiance.

Spécial big up à mes compatriotes qui ont vraiment un anglais à chier même après 5 ans d'études intenses (bon d'accord mon échantillon n'est pas suffisant pour être représentatif, mais ça fait bizarre) et qui ont vraiment l'instinct de se mettre en grappe. Un très bon moment où mes trois compères me disaient "meu nan, pour qu'ils soient ensemble comme ça ils doivent se connaitre d'avant.", pi moi qui leur dit "Je vous parie qu'ils viennent tout juste de se rencontrer". S'en est suivi un des moments de la vie où l'on n'est pas forcément heureux d'avoir gagné. Bon à terme vous allez croire que je me mets à vraiment ne pas saquer la France. C'est un peu vrai mais pas toujours, on aime parfois faire partie de l'hexagone -je dois d'ailleurs prendre cinq minutes pour vous parler de la garde à vue au Japon, ou comment avoir très, trèès peur-.

 

Le voyage se finit comme il a commencé, par un vol en avion ni agréable ni terrible et un atterrissage en douceur. Il fait plutôt froid à Osaka mais ce n'est pas non plus la misère. Maintenant il faut juste se remettre au boulot ^^

Publicité
Publicité
Commentaires
F
Ces photos me donneraient presque envie d'aller au Japon !<br /> <br /> Ce serait un bon lieu de tournage pour Koh-Lanta d'ailleurs. Il y a assez de drôles de bestioles pour nourrir une vingtaine de rescapés !
Publicité
Archives
Publicité